Sur la route vers Feolenre

Si quelqu'un était sur la route menant à Leolenre par ce beaux jour ensoleillé, il aurait pu entendre une jeune voix se mêler aux chants des oiseaux et le murmure du vent joueur se faufilant dans les feuillus et conifères.

Jenaï chemina à côté de la grande route qui sillonnait les montagnes qu'elle passait en compagnie de deux oiseaux. Elle n'aimait pas les routes et préférait se perdre dans les forêts que savoir où elle était sur une route ennuyeuse et quitta les voies tracées aussitôt qu'elle le pouvait. A cet instant là, elle était en plein débat avec Frrit, le merle qui l'avait pris pour amie, sur les valeures nutritionnelles des différentes fruits et insectes que l'on trouvait dans ces régions. Cette discussion vivace s'interrompait de temps à autre quand la jeune femme vit une plante ou une autre qui l'intriguait ou qui avait une valeur pharmaceutique quelconque. Elle fut si occupée par ses activitées qu'elle ne remarqua pas qu'elle se trouvait maintenant au bord de champs cultivés par des villageois bien curieux de la voir.